15/03/2021 [Appel à communication – Call for communication] JE – Workshop CANTHEL / CRPMS – « Sorcellerie et harcèlement moral » – « Witchcraft and moral harassment »

15/03/2021 [Appel à communication – Call for communication] JE – Workshop CANTHEL / CRPMS – « Sorcellerie et harcèlement moral » – « Witchcraft and moral harassment »

15/03/2021 [Appel à communication – Call for communication] JE – Workshop CANTHEL / CRPMS – « Sorcellerie et harcèlement moral » – « Witchcraft and moral harassment »

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Appel à communication
Journées d’étude du CANTHEL et du CRPMS

Sorcellerie et harcèlement moral : formes de la violence insidieuse

Université de Paris, 14 et 15 avril 2021

 

Journées d’études portées par le Centre d’anthropologie culturelle (CANTHEL, Faculté SHS Sorbonne, Université de Paris) et le Centre de Recherches Psychanalyse Médecine et Société (CRPMS, UFR Études Psychanalytiques, Université de Paris). Cet événement bénéficie du soutien de Université de Paris et d’un financement IDEX.

 

Argumentaire

Une étude conjointe de la sorcellerie et du harcèlement moral n’a jamais été tentée, même si ces deux formes de violence insidieuse semblent comparables. Ces journées visent à montrer, en mobilisant les outils de la psychologie clinique et des sciences sociales, comment la violence insidieuse se développe en tant que système avec des agents réels dans certaines sociétés contemporaines (en Europe et hors d’Europe), mais aussi sous la forme de croyances collectives en l’existence de personnages essentiellement nuisibles (le « pervers narcissique »).  La sorcellerie et le harcèlement semblent ainsi s’organiser autour d’une répartition des rôles que l’on pourrait rapprocher : le coupable (sorciers / harceleurs), les experts (contre-sorciers / experts psychologiques ou juridiques), les témoins / accusateurs et les victimes. Fondamentalement, il existe bien des tentatives avérées d’envoûtement et de harcèlement mais aussi des situations de soupçons d’envoûtement ou de harcèlement, alimentées par des représentations socialement construites. Autrement dit, nous partons de l’idée que la violence insidieuse peut être à la fois une pratique d’agression réelle et un système d’interprétation de signes soutenu par une collectivité.

À partir de cette configuration générale, les participants aux journées d’études exploreront trois pistes :

1 – D’une part, les systèmes d’acteurs sont-ils bien communs aux deux genre d’agression ? Le harcèlement moral n’est-il que le reflet sécularisé de la sorcellerie ? En quoi diffèrent-ils ?

2 – D’autre part, comment se développe le discours qui entend décrire la violence insidieuse ? L’imputation de sorcellerie ou de harcèlement moral permettent d’interpréter des événements énigmatiques à travers un système global donnant du sens. Comment la certitude d’être ensorcelé / harcelé finit-elle par s’imposer ?

3 – Comment se développe la réponse à la violence insidieuse ? Comment interviennent ceux qui neutralisent la sorcellerie et le harcèlement moral ? En d’autres termes, quelle est le mode de thérapie ou de réponse rituelle mis en jeu dans une configuration d’agression symbolique, en situation magico-religieuse ou en contexte « désenchanté » ?

Les intervenants devront présenter des cas concrets (cas cliniques, ethnographie de terrain) et non des exposés purement théoriques, afin d’engager un dialogue fécond entre les disciplines sur des exemples bien identifiés. Chaque communication ne devra pas dépasser 20 minutes.

 

Modalités de contribution

Merci d’envoyer vos propositions de communication en français ou en anglais (maximum 350 mots) avant le 15 mars 2021 à 21h (GMT-5), à anthropsy.mobwitch@gmail.com

Prière d’indiquer votre nom, prénom et affiliation institutionnelle, et de joindre à votre proposition une courte biographie (maximum 50 mots).

 

Comité scientifique

  • Thamy Ayouch, Professeur de psychologie, Université de Paris
  • Serena Bindi, Maître de conférences en anthropologie, Université de Paris
  • Erwan Dianteill, Professeur d’anthropologie, Université de Paris
  • Thierry Lamote, Maître de conférences en psychologie, Université de Paris
  • Laurie Laufer, Professeur de psychologie, Université de Paris
  • Delphine Manetta, Post-doctorante en anthropologie
  • Nadège Mézié, Post-doctorante en anthropologie

 

 

 

Call for communications
CANTHEL and CRPMS

Witchcraft and moral harassment workshop :
forms of insidious violence

University of Paris, April 14 and 15, 2021

 

Workshop led by the Cultural Anthropology Center (CANTHEL, SHS Sorbonne Faculty, University of Paris) and the Psychoanalysis, Medicine and Society Research Center (CRPMS, UFR Psychoanalytic Studies, University of Paris). This event is funded through support from      the University of Paris and IDEX.

 

Argument

A comparative study of witchcraft and bullying has never been attempted, although these two forms of insidious violence seem comparable. This workshop aims to show, by mobilizing the tools of clinical psychology and social sciences, how insidious violence develops as a system with real agents in certain contemporary societies (in Europe and outside Europe), but also in      the form of a collective belief in the existence of essentially harmful characters (the “narcissistic pervert”). Witchcraft and harassment thus seem to be organized around a distribution of roles that could be compared: the culprit (sorcerers / stalkers), the experts (counter-sorcerers / psychological or legal experts), witnesses / accusers and the victims. Basically, there are many proven attempts at bewitchment and harassment, but also situations of suspicion of bewitchment or harassment, fueled by socially constructed representations. In other words, we start from the idea that insidious violence can be both a practice of actual aggression and a system of interpreting signs supported by a community.

From this general configuration, participants of the workshop will explore three themes:

1 – On the one hand, are the players’ systems really indicative of both types of aggression? Is moral harassment just a secularized reflection of witchcraft? How do they differ?

2 – On the other hand, how does the discourse that intends to describe insidious violence develop? The attribution of witchcraft or moral harassment makes it possible to interpret enigmatic events through a global system that gives meaning. How does the certainty of being bewitched / harassed come to be?

3 – How is the response to insidious violence developing? How do those who neutralize witchcraft and moral harassment intervene? In other words, what is the mode of therapy or ritual response involved in a configuration of symbolic aggression, in a magico-religious situation or in an « unenchanted » context?

Speakers should present concrete cases (clinical cases, field ethnography) and not purely theoretical presentations, in order to engage in a fruitful dialogue between disciplines on well-identified examples. Each presentation should not exceed 20 minutes.

 

Contribution modalities

Please send your paper proposals in French or English (maximum 350 words) before March 15, 2021 at 9 p.m. (GMT-5), to anthropsy.mobwitch@gmail.com

Please indicate your  last name, first name and institutional affiliation, and include a short biography (maximum 50 words) with your proposal.

 

Scientific committee

  • Thamy Ayouch, Professor of Psychology, University of Paris
  • Serena Bindi, Senior Lecturer in Anthropology, University of Paris
  • Erwan Dianteill, Professor of Anthropology, University of Paris
  • Thierry Lamote, Senior Lecturer in Psychology, University of Paris
  • Laurie Laufer, Professor of Psychology, University of Paris
  • Delphine Manetta, Post-doctoral fellow in Anthropology
  • Nadège Mézié, Post-doctoral fellow in Anthropology

 

 

 

About the author:

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Centre d'anthropologie culturelle
EA 4545 | CANTHEL
45 rue des Saints-Pères
75270 Paris cedex 06

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