Il s’agit d’une exposition personnelle, à mi-chemin entre une period room cynégétique et le retour de terrain de l’ethnologue, qui conclut ma thèse en éprouvant certains de ses résultats.

J’y présente des photographies argentiques prises durant mon enquête ; des objets ethnographiques collectés, allant du livre d’art à la photos de famille de chasseurs ; ainsi que des trophées chinés, restaurés et détournés qui illustrent des temps et des concepts de ma recherche.

Pour parfaire cet accrochage, j’ai la chance d’être entouré d’objets personnels et d’oeuvres d’art prêtés par certain.e.s de mes enquêté.e.s. Un « Troché de face » de Ghyslain Bertholon et le « Tir de nuit » de Christine Laquet, prêté par le Frac des Pays de la Loire, participent ainsi de cette réflexion anthropomuseologique sur le trophée de chasse.