Delphine Manetta
Delphine Manetta
11 avril 2017 Commentaires fermés sur Delphine ManettaDelphine Manetta est docteure ethnologie, membre associée du CANTHEL. Auteure d’une thèse (2011-2016) sur des élections locales dans des villages jàana (La maison et la route. Une ethnographie politique au Sud-Ouest du Burkina Faso), elle s’est intéressée à des familles jàana de Ouagadougou dans le cadre d’un post-doctorat EHESS (2018-2019) à l’IMAF (Institut des mondes africains) avant d’entamer de nouvelles recherches à Abidjan dans le cadre d’un projet Idex (2020).
Ses réflexions au village et en ville, au Burkina Faso et en Côte d’Ivoire, s’articulent autour d’une même préoccupation : analyser les rapports politiques, dans leur vécu et leur production conflictuelle, au travers de catégories géographiques. Ses recherches invitent à modéliser les relations de parenté, entre les générations, les sexes et les genres, mais aussi les rapports économiques par le prisme de notions dévoilant l’ancrage des relations de pouvoir dans des pratiques et des représentations géographiques : mobilités et immobilités, mise en mouvement et immobilisation, fixation ou ancrage et circulation, dont les variations éclairent la production contingente des relations de pouvoir et questionnent leur capacité de reproduction dans le temps.
Burkina Faso – Côte d’Ivoire – anthropologie politique – pouvoir – espace – maison – route
2018-2019. Post-doctorat à l’IMAF (Institut des mondes africains), EHESS.
2011-2016. Doctorat d’Ethnologie sous la direction d’Erwan Dianteill, soutenu à l’université Paris Descartes et obtenu avec la mention Très honorable.
2010-2011. Master 2 Ethnologie Recherche à l’université Paris Descartes.
2009-2010. Maîtrise de Sciences sociales (mention Ethnologie) récompensée par le Prix de la chancellerie de l’université Paris Descartes.
2004-2006. Études d’Histoire et de Sciences Politiques à l’université Paris 1-Panthéon Sorbonne.
2020, « Entre mobilités et immobilités. Les frontières spatiales de la parenté dans les villages jàana (Burkina Faso) », Émulations. Revue de sciences sociales, 32 : 33-45.
2020, « Le don et la ‟foutaise”. Une analyse de chants dans la campagne électorale de novembre 2012 dans des villages jàana (Burkina Faso) », Cahiers d’études africaines, 237 : 7-30.
2018, Compte-rendu de Bonhomme J. et Bondaz J, L’offrande de la mort. Une rumeur au Sénégal, Paris, collection « Bibliothèque de l’Anthropologie », CNRS Éditions, 2017, 288 pages in Journal des africanistes, 88/1 : 187-190.
2017, « La parenté dans l’anthropologie de Georges Balandier. Objet et modèle de mutation », cArgo, 6-7, en ligne.
2017, En collaboration avec Erwan Dianteill, « L’anthropologie de Georges Balandier, hier et aujourd’hui », dossier spécial de 6 articles, cArgo (en ligne), 6-7 : 163-263.
2017, En collaboration avec Erwan Dianteill, « Pouvoir, société culture : pourquoi faut-il relire Georges Balandier », The Conversation (en ligne). Traduction anglaise sous le titre « Colonialism, power and culture : why reading French anthropologist Georges Balandier is crucial today ».
2015, « Dire et médire par le chant », catalogue de l’exposition de Mélanie Matranga Complexe ou compliqué, Palais de Tokyo, Les presses du réel : 62-65.
2014, « De l’obligation de donner à l’impératif de la dépense. Une ethnographie de la campagne électorale dans le Sud-Ouest du Burkina Faso » in Dianteill E. (dir.), Marcel Mauss, en théorie et en pratique. Anthropologie, sociologie et philosophie, Paris, Éditions du Sandre/Archives Karéline : 221‑252.
2012, « L’affaire des ‟coupeurs de têtes”. Rumeur sorcellaire et relations interethniques dans le Sud Ouest du Burkina Faso », cArgo, 1, en ligne : 95-106.
2010-****. Rédactrice en chef adjointe de la revue cArgo.