03/05 : « Santé mentale et inclusion sociale » – Séminaire projet IDEX USPC-CIN
03/05 : « Santé mentale et inclusion sociale » – Séminaire projet IDEX USPC-CIN
12 avril 2018 Aucun commentaire sur 03/05 : « Santé mentale et inclusion sociale » – Séminaire projet IDEX USPC-CINUn nouveau séminaire est organisé par le CANTHEL dans le cadre du programme IDEX international Pratiques et régulations politiques et religieuses sur le corps : débats et perspectives de sciences sociales (USPC-CIN) :
Santé mentale et inclusion sociale. Entre accueil ou rejet par la communauté des personnes qui ne sont pas traitées en institutions asilaires.
Expérience dans un centre communautaire de la province de Buenos Aires, Argentine.
María Isabel Hartfiel (Professeure et chercheuse en sociologie, UNAJ, Argentina)
Une traduction simultanée en français sera assurée par Nathalie Portilla Hoffmann (CANTHEL)
Jeudi 3 mai 2018, de 14h30 à 16h30
Participation libre
Université Paris Descartes | Bâtiment Jacob | Salle J237 | 45 rue des Saints-Pères, Paris 6
L’inclusion sociale s’avère le grand défi qu’impliquent la déshospitalisation psychiatrique et le traitement des patients en dehors des institutions asilaires. C’est un défi pour les personnes en traitement, qui retournent ainsi à la vie sociale ; un défi pour leurs familles ; un défi pour les travailleurs sociaux ; un défi pour la communauté en général.
L’accueil de la communauté a été un des aspects les moins étudiés des processus de réforme psychiatrique. Et afin d’y réfléchir plus en profondeur, des entretiens ont été réalisés avec les participants d’un centre communautaire engagé dans un programme de traitement hors hôpital psychiatrique et visant explicitement à favoriser l’inclusion sociale. La recherche a porté sur les possibles transformations des relations sociales entre personnes en traitement ouvert et autres membres de la population, à partir des interactions quotidiennes ayant lieu dans le centre.
Les résultats suggèrent qu’un des bénéfices résultant de la fréquentation du centre est l’établissement de liens sociaux dans le cadre de réseaux informels de soutien. Des transformations positives dans les représentations qu’on se fait des personnes atteintes de « maladie mentale » sont également notables, bien qu’elles semblent plutôt aller dans le sens d’une intégration que d’une inclusion sociale.