19/11/20 [Séminaire « Anthropologie de la mort, de la perte et du deuil »] : 3e séance par Zoom avec R. Desjarlais, S. Polleti et A. Seale-Feldman
19/11/20 [Séminaire « Anthropologie de la mort, de la perte et du deuil »] : 3e séance par Zoom avec R. Desjarlais, S. Polleti et A. Seale-Feldman
10 novembre 2020 Aucun commentaire sur 19/11/20 [Séminaire « Anthropologie de la mort, de la perte et du deuil »] : 3e séance par Zoom avec R. Desjarlais, S. Polleti et A. Seale-FeldmanTroisième séance du séminaire :
ANTHROPOLOGIE DE LA MORT, DE LA PERTE ET DU DEUIL
Organisé par Serena BINDI (serena.bindi@u-paris.fr) et associé à l’ANR PHANTASIES
Jeudi 19 novembre, 16h-20h
Anthropologies de l’expérience vécue (Himalaya népalais)
Robert DESJARLAIS
(Sarah Lawrence College New York, Institut d’études avancées de Paris, équipe ANR PHANTASIES)
Death and subjectivity. A phenomenological anthropology of loss and mourning among Nepal’s Hyolmo Buddhists.
Samuele POLETTI
(LESC, Univ. Paris-Nanterre)
Une approche existentielle de la vie des morts. Itinéraires de découverte entre expérience vécue et réflexion dans la région de Jumla, Népal.
Discutante : Aidan SEALE-FELDMAN
(University of Virginia, équipe ANR PHANTASIES)
Résumés des interventions
Robert DESJARLAIS
This presentation considers understandings of loss and mourning among Hyolmo people, an ethnically Tibetan Buddhist people of north-central Nepal, particularly within the context of the death and funeral rites that are undertaken for deceased family members within a Hyolmo community. In attending to the complex transformations of body, spirit, selfhood, and intersubjective relations that emerge during the funeral rites, which can take several weeks to complete, one can work toward an integrative understanding of various dimensions of loss, grief, and creative transformation in play through the course of Hyolmo death ritual practices and collective and personal experiences of loss.
Samuele POLETTI
Samuele Poletti a réalisé son terrain doctoral dans la vallée de Sinja, au Népal, où durant 18 mois il a étudié la perception que les gens locaux ont de la mort, leurs relations avec la perte d’un proche et l’idée de leur propre finitude, et plus largement la conceptualisation de la fin de la vie et d’une existence après la mort. Cependant, il ne s’intéressait pas seulement à la dimension réflexive de la mort, mais aussi à la façon dont ces idées imprègnent la vie de tous les jours. Dans cette présentation, en mettant l’accent sur le phénomène des fantômes à Sinja et les liens qu’ils entretiennent avec les vivants, SamuelePolettiretracera l’itinéraire intellectuel et les questions méthodologiques qui l’ont conduit à privilégier une approche existentielle visant à mettre l’expérience vécue des gens au premier plan.