Entretien : L’anthropologie des restes ou le rapport entre les restes, les déchets et la mémoire
« Rien n’est plus invisible que ce qui s’étend au regard de tous. » C’est par cette phrase que Don
De Lillo ponctue une scène de son roman fleuve, Outremonde.
Le styrofoam est ultraprésent. Il est partout. Il est tellement partout qu’on ne le voit plus. Son
omniprésence le rend invisible. Comment expliquer cette invisibilité ? Comment sortir de cette
invisibilité et rendre visible ces objets aux usagers et aux pouvoirs publics ? Comment l’art peut-il contribuer à éveiller les consciences ?